Adieu volcan Tenorio!
Après une sacrée piste de 9 km, nous arrivons au point de départ du parc National. Cool, y a pas un gringo sur le parking, on va être tout seul!!!
Je vais me renseigner sur place et la pas cool… il a plu toute la journée hier ainsi que cette nuit. Résultat on peut monter mais le volcan ne sera pas visible. Je ne vous l’ai pas dit avant mais cette balade avait un atout supplémentaire, on suit une rivière ainsi qu’une cascade d’un bleu laiteux exceptionnel jusqu’a la rencontre d’une autre rivière ou les couleurs offrent des variations inhabituelles… tant pis pour nous, les pluies ont délavées le bleu en un brun sommaire.
Je vous invite a faire une recherche sur Google image avec “rio celeste” pour voir ce que nous avons raté.
Quelques centaines de mètres plus bas nous rencontrons un jeune couple originaire de Lille en voyage pour 17 mois de Ushuaia au Canada avec un defender (un 4x4)! Nous roulons dans le même sens et espérons les revoir plus tard, Vous pouvez les suivre en cliquant sur le lien sur le côté droit “voyage au bout du monde”.
On continue donc notre périple avec notre semblant d’agenda qui se désorganise, il faut qu’on trouve quelque chose a faire dans le coin car dimanche nous devons revenir a La Fortuna.. mais ca c’est une autre histoire….
J’ai lu qu’il y avait de très belles grottes dans le coin, on y va! Sur la route on tombe sur un attroupement (de voiture de gens et de vaches). Au Costa Rica il n’y a pas de marché ce qui est assez grisant donc quand on a vu cet attroupement on est allé jeter un coup d’œil :
C’est en fait une immense vente aux enchères de bovins, celui ci pesait 724 kg!
Le speakeur avait les mêmes intonations que ses homologues américains.
En revenant au camping car nous remarquons un passager clandestin…. un maitre du camouflage, mais pas ici!
On a donc fini par arriver aux grottes ou nous avons fait demi tour aussitôt : 25$ par tètes et pour Lilou 20$, on se dit qu’avec 70$ on va pouvoir en faire des choses au Nicaragua! Tant pis on continue a rouler et on fini par se poser au bord d’une piste très très peu fréquentée pour passer une nuit tranquille.
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