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L'Amérique Centrale en camping-car par les Lilobatodi
17 août 2016

San Carlos et El Castillo sur le Rio San Juan

 

En sortant de Masaya nous nous sommes rendu a l’un des plus gros centre commerciaux de Managua la capitale.

Tout allait bien, le GPS nous dirigeait parfaitement, nous étions a 500 mètres du centre, plus qu’un gros rond point a 4 filles a passer quand soudain t a coup la police nous arrête, super sympa, comment ca va etc. etc., il nous préviens qu’on a fait une infraction : on a tourné a gauche, il fallait donc sur mettre sur la quatrième fille et non la troisième! Ah bon! Et bien merci pour l’info m’sieur l’agent! Mais ca ne s’est pas vraiment fini ainsi, nous avons été verbalisé de 30€ mais le gentil policier ne voulait pas me donner de reçu. Alors je lui ait dit “ pas de reçu, pas de sous!” Ok il m’indique une banque dans le centre commercial pour payer et revenir en attendant il me garde mon permis… et merde j’aurais pas du demander ce reçu tiens!

Je vous passe tous les détails ce serait trop long mais il m’a fallu trois heures pour réussir a récupérer mon permis!

En plus nous avons étés déçus par les prix pratiqués : les téléphones, les Zara, Bershka etc. sont plus cher qu’en France!

Aller, il est temps de partir, les grandes villes ca n’a jamais été notre tasse de thé!

Aussitôt sortit, on trouve une grande pauvreté :

Ils fabriquent les blocs “a la main” et j’aimerais bien les voir un jour charger ces camions toujours a la main!

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Le bois se vend en fagot

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Et le miel se vend dans des bouteilles de rhum!

 

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Arrivée 300 km après a San Carlos :

 

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Nous dormons a côté d’Argentins (et oui encore des Argentins, c’est un peuple formidable!!)

 

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Une pensée spéciale pour Jean Marie : Pas besoins d’avoir un super Land dernier cri et tout équipé! Eux voyagent avec une Jeep de 1973 avec un équipement proche de zéro… même pas une glacière! Et pourtant ils sont partis pour un an et demi! Chapeau les maitres du Tetris! Vous pouvez suivre leur voyage ici ou en cliquant sur le lien a droite “les sonequeviajaba”

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Nous prendrons la barque avec eux le lendemain et nos chemins se croiserons surement a nouveau!

Le lendemain donc, levé avant 5 h pour s’inscrire au prochain d”"épart de la barque puis j’avais un peu de temps avant de réveiller les filles, j’observe la vie locale :

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Les pécheurs viennent proposer leur prise aux petits restos (je suppose)

Notez les espèces d’oiseaux qui chassent ensemble!

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Puis c’est l’heure nous embarquons sur la lancha!

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Avec ses 40 passagers et son moteur de 140 ch., nous avons choisi une barque “rapide”

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Après 2 heures de voyage et un paquet d’arrêt, en effet, c’est un peu comme un bus, les gens lèvent le bras sur la berge et la lancha s’arrête (en général) Il faut souvent garder son gilet de sauvetage, les militaires veillent au grain et vu l’insistance que met le capitaine, il doivent pas rigoler!

Aller, un peu d’histoire :

Un village au charme inouï, blotti contre sa mythique forteresse devant de dangereux rapides (surnommés El Diablo par les Anglais).. Les gens sont très accueillants et aiment voir les voyageurs, héritage peut-être d’un passé riche en déplacements. Et pourquoi ne pas essayer de vous embarquer avec un pêcheur pour tenter votre chance et rapporter un sábalo real, une grosse bestiole qui peut mesurer jusqu’à 2,5 m de long et peser 150 kg!

La forteresse fut construite à par tir de 1673, sous le commandement du général Don Francisco de Escobedo, pour protéger le fleuve et surtout Granada des attaques de pirates anglais ou français. Les travaux furent achevés en 1675. Le fort était flanqué de 28 canons et l’on mesure bien son rôle défensif en contemplant le vaste panorama qui se déploie du haut de son promontoire. Les murs sont en brique et en roche basaltique (singulier ! cette matière devant être apportée des alentours de Masaya). On raconte encore dans toutes les chaumières (on exagère) l’épopée de Rafael Herrera qui s’en vint commander la défense ibérique contre les Anglais en 1769. Quand son père (capitaine des forces espagnoles) tomba mort sur la place, elle assuma le commandement avec une fougue et une audace incomparables. Elle repoussa les envahisseurs (en recourant, paraît-il, à une ruse ingénieuse : elle imbiba des draps d’alcool et y mit le feu pour illuminer le fleuve – les débris incandescents importunèrent la flotte ennemie qui fut forcée de se retirer !) et l’on raconte même qu’elle tua le commandant anglais du troisième coup de pistolet !

Le fort tomba cependant aux mains de la perfide Albion onze ans plus tard. Le gouverneur de la Jamaïque, Sir John Dalling, envoya le jeune capitaine Nelson (le fameux amiral de nos manuels scolaires, qui mit à mal Napoléon à Trafalgar !) à bord du Hinchinbroock, et, fort de 200 hommes, attaqua et soumit la forteresse en 1780. Mais, quelque temps plus tard, les Anglais durent finalement abandonner la place (Nelson en aurait perdu un œil, fait qui n’est pas attesté par les historiens) en compagnie de seulement 10 survivants : les tropiques ne sont pas tendres avec les visages pâles ! La fièvre jaune avait en effet décimé les troupes.

A noter que le village entreprit le commerce des bananes dans les années 1948-1951 puis

1968-1970. Cependant, les profits bénéficiaient à la firme nord-américaine, ce qui ne plut pas à tout le monde, et la maladie « sigatoka » détruisit les cultures ; la maigre infrastructure économique disparut et aujourd’hui on semble se porter vers le tourisme pour espérer des jours meilleurs.

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Les maisons sont sur pilotis et dépassent les berges, ah et y a des cochons en laisse partout aussi! Mais ca c’est dans tout le pays.

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Il fait bon vivre ici !

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Pour la première fois du voyage, nous ne dormirons pas dans notre maison roulante, du coup on se fait plaisir : on choisi le meilleur hôtel avec la meilleure vue et avec la cliiiiiiim! Pour ceux que ca intéresse, il s’appelle “Luna Del Rio”

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Le passage des rapides n’est pas évident a négocier, il y a des poissons de deux mètres peut être endémique a cet endroit (on est pas sur) mais c’est le seul rapide du Rio et le seul endroit ou il vie. Il faut tout de même savoir que de gros poissons en provenance de la mer des caraïbes remontent le Rio jjusqu'au Lac. Il y a même une variété de requin qui s’est habitué a l’eau douce et qui vit dans le lac.

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Nous voila donc en haut du château et en panne de batterie, ce sera donc avec la GO Pro que je finirait…

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Lilou avait peur des pirates dans le fort!

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L'Amérique Centrale en camping-car par les Lilobatodi
  • Notre récit d'un voyage d'un an de l'Amérique centrale à l'Amérique du Nord en camping car.Nous sommes une famille de trois personnes et nous avons choisi de parcourir le Costa Rica, Nicaragua, Honduras, Salvador, Guatemala, Bélize, Mexique et Californie
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