Ataco
Nous nous approchons de la frontière Guatémaltèque, avec de très beaux paysages le long de la Routa de la Flor.
La culture du café est omniprésente
Puis nous arrivons a ce joli village très coloré, très vivant ou les gens sont toujours très aimable (comme dans tout le pays).
On monte au mirador..
Puis la classique visite de l église…
Puis nous avons enfin la possibilité de faire un tour une finca de café!
Aller, c est parti, je vous fait la visite!
Pour commencer voici le lieu ou les camions déchargent le café
En voila un en action, bien entendu tout a la main, pas une benne basculante dans tout le pays!
Dans ces bacs, le café est trempé et acheminé jusqu' a cet endroit de l usine.
Le lieu est pittoresque, c est une propriété qui en est a sa quatrième génération mais les machines elles sont restées les mêmes!
Voici la machine qui sépare la première “peau” du grain de café
Dans un mois la saison battra son plein, pour l instant, la plupart des machines sont a l arrêt
Ensuite les grains passent dans ce tambourpour finir la séparration
Puis par une vis sans fin sont vidés dans ces bacs a la demande.
Ils peuvent y rester jusqu' a 24h mélangé a de l eau, en fait un employé trempe son bras dedans et si les grains ne collent plus a son bras, c est que c est prêt! La feuille c est un peu la fiche d identité de tas de grains
Les mêmes machines a l extérieur
Ajout d eau
Puis viens le temps du séchage qui peut prendre jusqu' a 48 jours. Si il pleut (c est rare), ils ont une solution alternative. Voir plus bas.
Le tas que l employé est en train de former est prêt au ramassage.
On peut déjà observer des différences de couleur, donc de qualité
On fait nous aussi notre jardin zen non sans appréhension a marcher sur les grains!
Je crois que ca lui a plus non??
Lors de la grosse saison, tout est plein. Il ramassent 5 millions de kilos par an!
Voici la solution alternative pour le séchage, c est comme une locomotive a vapeur mais sans roue…
Ici, la vapeur se forme en énergie
Autrefois, la chaudière servaient aussi a faire tourner les tambours. Maintenant c est électrique.
Voici les tambours en question, capable de sécher 5 tonnes en 24 heures.
Une partie de la production s arrête a ce stade et est prête a être exportée
Pour les autres ca continue, toujours pas de moyen de manutention, tout au sac sur le dos, 4 planches pour monter sur la machine et c est parti! Donc celle ci sépare les impuretés des grains
Puis ici c est ce qu' on pourrait appeler une calibreuse, plus le grain est gros mieux c est. Le sac en bas reçois la plus mauvaise qualité destinée a la consommation nationale… C est aussi ici que se sépare la seconde peau du grain de café.
Ici ce plateau vibrant sépare les grains de ce qui reste
Puis ils sont achemines ici. 50 a 60 femmes y travaillent en saison pleine. Elles sont plus précises, plus rapides et plus patiente que les hommes… non mais c est quoi cette discrimination!!?? hihihi.
Les grains peuvent passer jusqu' a 6 fois pour assurer une qualité parfaite. En fait cela dépend du cahier des charges du client. Par exemple, les USA tolèrent 12 mauvais grains sur 300 alors que les Européens n en acceptent que 4! Ce taux est en grande partie responsable de la saveur du café. Quand vous voyez la même marque avec simplement des couleurs de paquets et des prix qui changent, c est a ce stade que cela diffère.
Prêt a l export!
Puis enfin viens le stade de la torréfaction, seul 30% de la production y passe.
Cette machine monte a 250°C durant 25 minutes pour torréfier 150 kg de grains puis il est refroidi sur ce tamis
Et enfin, il “décante" 24 heures dans ce bac.
Encore une partie de ce grain est moulu avec cette machine puis empaquetée sur place
Une autre zone de séchage hors sol
Et vola! J espère que la visite vous aura plu, n oubliez pas l’pourboire!!
Ca m a donné faim tout ca, aller un p’tit poupous et ca ira mieux! (spécialité Salvadorienne)
Surtout avant une bonne et vraie raclette!!!!